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On se Thaï !
22 juillet 2015

Chiang Maï!!

DAY…

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Nous sommes accueillis  à Chiang Maï par un temps ensoleillé qui laisse présager de bonnes balades à moto ! Le taxi parle anglais et nous explique que la ville a grossi exponentiellement depuis 10 ans, et qu’il préférait avant. Chiang Mai est en effet devenu la 2ème ville de Thailande, mais si les bouchons rappellent un peu Bangkok, il y a peu de gratte-ciel pour soutenir la comparaison longtemps. De plus, nous logeons dans la vieille ville, un carré d’un kilomètres de coté envahi par les routard et cerné par les anciens remparts. Fatigués de notre voyage, nous irons déambuler un peu plus tard au night market du samedi soir, un joyeux capharnaum où l’on peut trouver toute sorte de babioles ou souvenirs, et se rassasier pour pas trop cher. D’ailleurs on se fait des sushis :)

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Comme on a loué une moto en arrivant, nous partons de suite le lendemain pour un grand tour des environs de Chiang Mai. Cap d’abord sur le parc national du Doi Suthep, qui abrite un temple assez toutistique, mais aussi lieu de pèlerinage. Aussi, si l’on fait trois fois  le tour du gros stupa central, on s’attire la faveur de bouddha car le premier tour est un prière pour soi, le second une prière pour la famille et les proches, et la troisième est pour la paix dans le monde. On voir ainsi toute une ribambelles d’asiatiques par forcément thaïs, et de touristes européens, pas forcément pieux, faire leur petit tour avec une fleur de lotus entre leurs deux mains jointes.

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Si ce n’est pas assez pour faire le plein de points Nirvana, vous pouvez encore allez prendre un coup de fagots par les moines qui font leur office dans un des petits temples tout autour. Ca bénit et au pire ça remet les idées en place.

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Peur de la réincarnation en cafard ou en femme ? (mon Bouddha, quelle horreur !) Une petite donation dans un des nombreux tronc du temple. Autant chez nous on en trouve un, deux trois, quatre, allez cinq dans toute l’église, autant ici on ne fait pas un pas sans trouver une fente prête à capter tout épanchement financier. En même temps, je ne sais pas si le bouddhisme possède un parc immobilier et des richesses aussi conséquents que notre chère église catholique, étant peu porté sur la propriété. En tout cas la ferveur religieuse se ressent ici dans les faciès en prière, ce qui donne lieux à quelques jolies photos.

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La suite du programme nous emmène vers les hauteurs du parc, dont la cime à 2500 mètres restera inviolée de nos pas vu que nous n’avons que des tongues. Nous mettons le cap à la place sur un village d’une tribu Hmong où se trouve une ferme productrice de café. Fraichement moulu, et sévèrement dosé, ça décoiffe les gencives et on ne risquera pas de s’endormir sur la moto ! Comme on a de la chance, ce qui doit être l’idiot du village vient nous saluer de ses grognements et nous joue un air de son pipeau bricolé. La scène serait cocasse s’il n’était un peu collant, et que collait aussi à lui une violente odeur d’urine. Heureusement, quelques touristes viennent nous sauver au bout de 10-15 minutes, à leur tour de déguster un café-pipi..

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Nous redescendons ensuite toute la montagne et ses innombrables virages qui font palpiter le cœur de ma passagère quand j’incline un peu trop la moto à son goût. La route nous amène jusqu’à une pittoresque petite cascade où nous ne tardons pas à être totalement seuls. L’eau marronnasse n’engage pas à la baignade, et pourtant ça me tente bien d’escalader un peu les rochers au pied de la chute pour aller prendre une bonne douche.  Mais bon on ne voit pas où on marche. Après une petite douchette sur le coté et une séance exotique de shooting pour la page bikini du prochain Vogue, je me risque à poser un pied dans l’eau en face des chutes pour évaluer le degré de profondeur et de dégueulassité de la vasque. Je m’arrête..à mi-mollet, sur un fond sablonneux. Heureusement qu’il ne m’est pas venu à l’idée de plonger en me disant que de toute façons l’eau des chutes creuse toujours profondément au point d’impact ! Du coup, chacun peut tour à tour aller faire le sage sous la cascade, ou le moins sage selon l’humeur, en tout cas ça masse fort sur les épaules quand on se redresse !

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Revigorés par l’eau fraiche, nous repartons pour aller faire une petite boucle en direction d’un patelin nommé Samoeng. Enfin petite, on ne sait pas trop, et c’est pareil pour notre réservoir, mais on essaie de pousser un peu pour voir si on y arrive. Les paysages sont magnifiques. Rizières en terrasses, palmeraies, champs divers et variés accrochés le long des collines verdoyantes ou tapies dans le fond de toutes les petites vallées que nous traversons, on en prend plein les mirettes !

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Bon mais l’heure tourne et le compteur à essence aussi. Claire espère trouver de l’essence à Samoeng, qui à l’air d’être une bourgade de taille suffisante pour abriter une station essence. Je l’espère aussi, mais avec moins de conviction, et encore faudrait-il ne pas tomber en panne avant d’y arriver. Bon au pire on trouvera de l’aide, j’ai suffisamment crevé sur les routes de montagnes du Ladakh pour savoir qu’il y a toujours une solution (une petite pensée pour Ricou, chauffeur de poids lourd à vitesse gastéropodique, qui doit être en train de conduire en ce moment). Mais bon quand même..si on peut éviter une galère en fin de journée c’est mieux.

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Bon ça nous empêche pas de nous arrêter prendre des photos, et au final des dames que l’on amuse beaucoup arrivent à nous faire comprendre qu’il y a de l’essence un peu plus loin dans le village où nous venons d’arriver. Yes !!

Problème suivant : on a rien mangé depuis ce matin même si c’était copieux ce pancake banane miel et ces œufs brouillés. Mais bon même avec un plein d’essence on est toujours en fin de journée, et rouler de nuit sur les petites routes parfois pourries au milieu des collines, ça nous branche moyen. En tout cas les couleurs de fin de journée sont superbes, mais on relativise quand , après une poignée de kilomètres un peu pourris, un vacher nous annonce avec un grand sourire que Chiang Mai c’est dans l’autre sens ! Super, retour en arrière, pour retrouver la bonne direction que nous avons bien loupée malgré les indications d’une dame  (dans un anglais aussi pourri que la route), un panneau nous informant qu’il y a encore 45 kms ! Et ben on est pas rentrés !

Heureusement, la route est bien bétonnée et nous arrivons avant la nuit avec de jolies images dans la tête, mais aussi un sérieux mal de fesses !

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